COVID-19 : sortie de crise

Deux mois après le début de la crise SARS-Cov2, les chiffres montrent que cette crise, qui aura finalement duré peu de temps, est terminée (ce qui ne signifie pas que le virus ait disparu).

L’évolution du nombre de personnes hospitalisées, publiée sur le site de France-Info avec des chiffres provenant de Santé Publique France, poursuit une décroissance régulière selon une courbe comparable à beaucoup d’autres épidémies de gastro-entérite ou de grippe.

 

Au 05 juin, sur environ 35000 hospitalisations quotidiennes, le nombre de personnes hospitalisées pour cause de Coronavirus est de 213, soit environ 0.5% du total, et 19 décès ont été enregistrés. Le système hospitalier n’a aucune difficulté à gérer les hospitalisations qui nécessitent des soins lourds (environ 10% des hospitalisations totales, soit une vingtaine par jour).

Au 17 juillet, juste avant l’obligation du port du masque, 119 nouvelles hospitalisations sont déclarées, et 17 décès, c’est à dire que l’extinction complète de la maladie n’est pas réalisée, mais reste sans aucun impact mesurable sur les statistiques de mortalité, comme l’exposent les chiffres INSEE des statistiques hebdomadaires des décès.

La hausse de mortalité, nettement visible à partir du 15 mars, est revenue à son étiage normal depuis le 30 avril. La sur-mortalité dans cette période s’établit à moins de 25000 personnes.

Du 1/06 au 30/6, le nombre de décès moyens (yc co-morbidités) est de 28 personnes par jour, soit 2% des 1500 décès quotidiens en France. Pour comparaison, le tabac fait 200 morts par jour (75.000 morts par an, dont 45.000 par cancer)…

Entre le 1/7 et le 17/7, le nombre de décès déclarés (y compris co-morbidités) s’établit à une moyenne de 14,5 par jour.

Le risque de contagion au Sars-CoV-2 est désormais extrêmement faible.

C’est dire qu’il n’y a plus aucune raison d’avoir peur du virus, et que cela nous ferait à tous le plus grand bien à tous de remplacer les interventions quotidiennes de Jérôme Salomon par une chronique gastronomique de Périco Légasse, puisque Jean-Pierre Coffe n’est plus là.

La peur de l’épidémie, légitime au début, aura été terriblement coûteuse : l’état aurait injecté 500 milliards d’euros dans l’économie (les banques engrangeant au passages 500 millions de commissions sur les émissions obligataires), la perte de PIB est estimée entre 10 et 20% (10% de perte de PIB serait équivalent à 3750 euros de perte par français), ce qui est une récession extrêmement préoccupante, de notre point de vue. En effet, cette chute de PIB va induire une augmentation du chômage (les prévisionnistes tablent sur 8 à 900.000 chômeurs en automne), des défaillances d’entreprises, la diminution de la TVA et des recettes fiscales. Pendant le même temps, l’état distribue avec largesse des aides à tout va, avec le cortège de gaspillages qui va avec, accroissant le déficit budgétaire sans aucun état d’âme. Or cette dette qui augmente sans cesse ne peut qu’appeler une augmentation des charges et des taxes, c’est à dire une captation de ressources de plus en plus importante au profit de la part la moins productive de l’activité. A la dernière extrémité, l’exemple du Liban nous montre assez précisément ce que peut devenir un état prospère quand il est en cessation de paiement.

C’est dire qu’il est important de sortir au plus vite de ce climat de peur.

Pour ce qui concerne ICS, nous nous étions mis au télétravail à l’occasion des grèves de transport récurrentes en France. Nous mettons maintenant en place un fonctionnement mixte : nous sommes alternativement au bureau et en télétravail, en fonction des circonstances, mais notre service est assuré normalement.

Nouvelles de l’équipe

Deux personnes de notre équipe, Caroline et Julian (35 – 45 ans) ont été atteintes.

Caroline a été atteinte début Avril. Confinée avec son mari, ils sont devenus tous deux malades. La maladie a nécessité un passage aux urgences le WE du 19/20-05. Atteinte de la forme longue de la maladie, elle a repris le travail ce 21 mai, pour être de nouveau arrêtée jusqu’au 12/06. Périodiquement, elle subit des poussées importante de fièvre, contre lesquelles les seuls traitements s’étant avérés efficace sont les traitements homéopathiques. Actuellement (07/20), elle va beaucoup mieux. Cette forme longue, en montagnes russes (encore les Russes ?! 😉 ) touchant plus spécialement les femmes, est un calvaire éprouvant.

Julian a été atteint fin mars, et a repris le travail le 14/04, sans aucune séquelles, si ce n’est une aggravation de sa rage de vivre !

Vladimir est suspect, ce 19/10. Gosse fatigue, consultation d’un médecin qui lui prescrit un test Covid, sauf que les centres grand public étant tous pleins et les labos n’ont aucune dispos avant deux semaines, il va lui falloir faire la queue avec son ordonnance, demain 8H. C’est malin, d’avoir fait peur à tout le monde…

Info 16/06/20 : Seconde vague ?

Les informations venant de Chine laissent penser à la survenance d’une seconde vague.
A ce stade, ces informations sont trop peu précises : s’il s’agit de le même souche, le risque est très faible : 130 cas de contagion pour une ville de 21 millions d’habitants. Mais s’il s’agit d’une souche différente, le risque serait certainement à ré-évaluer.

Mise à jour du 20/07 : cette alerte, amplement médiatisée, a disparu des radars. Les informations disponibles nous laissent penser que le risque d’une seconde vague est nul, faute de l’observer nulle part dans le monde. Mais un risque réel de saisonnalité subsiste.

Info 20/07/20 : Port obligatoire du masque dans les lieux fermés (donc les bureaux) ?

Cette décision gouvernementale, prise à un moment où l’épidémie est éteinte, selon les critères habituellement utilisés pour le dire dans le cas d’autres épidémies (ce qui ne veut pas dire que le virus à disparu, mais que sa prévalence est désormais très faible), et s’appuyant sur des preuves scientifiques d’efficacité assez faibles, pose question.

En effet, bien que les chiffres de contagion soient en faible hausse (l’impact de l’augmentation du nombre de tests sur l’augmentation du nombre de cas détectés n’est jamais citée, pas plus que les conclusions que l’on serait en droit d’attendre sur une éventuelle évolution de la virulence du virus), les chiffres d’hospitalisation et de décès sont en constante baisse (cette diminution n’est jamais citée non plus).

Par ailleurs, après avoir interdit les traitements basés sur le binôme azytromycine / hydroxychloroquine (plus zinc) sur la base d’une étude notoirement falsifiée, au motif que des tests randomisés en double aveugle ne seraient pas disponibles, le gouvernement impose le port du masque, sans exiger pour le masque le même test randomisé en double aveugle, bien que l’efficacité du masque ne fasse pas consensus dans le milieu scientifique, motif pour lequel d’autres pays du nord de l’Europe ont choisi de ne pas imposer de masque. Aucune corrélation, à ce jour, n’est établie entre le port du masque et le nombre de contaminations.

Loin de nous toute intention de théorie complotiste : nous nous bornons simplement à constater que le nombre de décès et d’hospitalisations covid est en baisse depuis le mois de mai, que l’impact de la covid sur la mortalité générale est nul depuis le 1° mai, que le niveau de test justifiant l’interdiction de l’HCQ n’est pas présenté pour justifier l’obligation du port de masque, et que l’absence de constat d’un lien statistique corrélant la baisse du nombre de contamination au port du masque laisse douter de l’efficacité de cette mesure, dont les impacts sociaux sont importants.

Info 20/10/20 : Evolution du niveau de risque

A ce jour, les autorités mettent en place un couvre-feu, au motif de l’augmentation – réelle – du taux de positivité dans le population. Faut-il pour autant avoir peur ?

Nous ne le pensons pas :

  • l’augmentation actuelle de taux de positivité est décorrélée du taux de décès : la baisse de létalité du virus est vertigineuse. Fort heureusement.
  • la mortalité générale est à son étiage normal en France depuis le 1° mai
  • les entrées en hôpital et en réa sont en augmentation depuis début septembre, mais une augmentation lente sans rapport avec le pic épidémique d’avril. Aussi ne peut-on pas parler de seconde vague (d’autant moins que la distinction Covid/Influenza n’est pas claire dans les chiffres).